La self-défense féminine selon Charles Joussot

La self-défense féminine selon Charles Joussot

La Self-Défense-Féminine n’est pas une affaire à prendre à la légère, comme de nombreux individus sans scrupules, qui, une fois de plus pensent à l’argent plutôt que d’apporter du concret à ces Femmes qui en ont besoin.

Grand nombre de personnes se lancent dans ce créneau pensant qu’il va être facile de profiter de certaines situations vécues par ces femmes qui sont à la recherche, d’écoute, de conseils et de techniques qui puissent leur servir pour ne pas revivre ces moments difficiles.

Ces mêmes personnes tentent toujours de faire croire qu’ils détiennent la vérité, la technique magique ou bien le geste infaillible qui va les sortir de toutes situations, même les plus périlleuses.

La Défense-Féminine, comme toute autre sorte de méthode de défense ou de combat doit être applicable en situation réelle, elle ne peut qu’être enseignée efficacement par des professionnels qui ont une grande expérience du terrain.

Cette Self-Défense doit être abordée sous plusieurs angles :

Tout d’abord il doit être établi une notion de confiance entre la personne et le professionnel. 

En effet, la victime qui a subi une agression, va devoir se confier et le professionnel va savoir l’ écouter et ainsi lui donner des conseils afin d’éviter que cela ne se reproduise.

Il devra également lui enseigner certaines techniques simples dans des conditions de stress afin de l’obliger à surmonter cette peur qui, potentiellement, figera, paralysera la victime, jusqu’au point de l’empêcher de pouvoir se défendre.

Cette Self-Défense Féminine doit tenir compte des paramètres et des conditions dans lesquelles ces femmes ont subi ces agressions plus ou moins graves.

De mon expérience, certaines de ces violences se sont transformées en horreur provocant par ailleurs des traumatismes irréversibles à tel point qu’a la seule pensée d’être touchée par un homme, cette dernière devient un véritable supplice.

Il ne faut surtout pas oublier qu’il existe une période de menaces qui pèse sur la victime d’un viol tant que l’auteur n’a pas été arrêté et condamné. Ces menaces de vengeance existent même après la sortie de prison de l’auteur tout comme elles peuvent survenir de la part de l’environnement proche de l’auteur.

Les victimes de viol, de séquestration, de violences conjugales extrêmes passent par différentes phases très difficiles à surmonter si elles ne sont pas suivies psychologiquement et médicalement.

Ces phases aiguës, d’ajustement vers l’extérieur, manière de vivre, réponses physiologiques, nature de l’assaut, phase souterraine, phobies, phase de normalisation restent du ressort médical. 

C’est pourquoi, notre méthode de SELF-DÉFENSE-FÉMININE s’attelle à toujours privilégier un partenariat avec des psychologues pouvant adapter une thérapie en ce sens.

Notre méthode de SELF-DÉFENSE-FÉMININE assurera une totale discrétion aux victimes afin de ne pas augmenter les risques de menaces ou de vengeance. Ces stages sont réservés strictement à la gente féminine et seront encadrés uniquement par des responsables FISFO.

Pour la Self-Défense Féminine ou tout autre forme de défense, elle ne peut être dissociée de la législation en vigueur, tout enseignant doit la connaître et la transmettre dans le cadre légal de la légitime défense. Cette légitime défense, ne pouvait, par ailleurs, être nullement ignorée.

Conclusion de Charles JOUSSOT sur la Self-Défense féminine et ses aspects :

« Ceux qui enseignent la Self-Défense en ignorant la loi sont inconscients des risques juridiques qu’ils font prendre à leurs élèves. En effet, en cas d’agression, si la personne agressée s’acharne sur son agresseur, aux yeux de la loi, il pourrait y avoir une inversion de la responsabilité civile et pénale. »

« Dans ce sens que la victime deviendrait l’agresseur et l’agresseur deviendrait la victime. Je sais qu’il est difficile de comprendre et d’admettre certaines choses mais c’est la loi. Prêtons attention à ce que nos élèves connaissent la législation vigueur et ne commettent pas l’irréparable. »